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La Forêt d’Émeraude

L'ingénieur américain Bill Markham vient s'installer au Brésil avec femme et enfants pour y construire un barrage hydraulique en bordure de la forêt amazonienne. Un jour, son fils Tommy, âgé de 7 ans, est enlevé près du chantier par une tribu d'indigènes menacée par la déforestation, les Invisibles...

 

Synopsis

Présentation du film

l'Histoire

L'ingénieur américain Bill Markham vient s'installer au Brésil avec femme et enfants pour y construire un barrage hydraulique en bordure de la forêt amazonienne. Un jour, son fils Tommy, âgé de 7 ans, est enlevé près du chantier par une tribu d'indigènes menacée par la déforestation, les Invisibles.

Dix ans ans plus tard, la construction du barrage est achevée alors que que Bill et sa femme n'ont cessé de chercher leur fils – en vain. En fait, le garçon a été élevé par la tribu selon leur culture. Devenu un jeune homme, il doit accomplir un rite de passage en forme de quête solitaire pour devenir vraiment un adulte. C'est alors qu'il retombe par hasard sur son père, qui veut le ramener à la civilisation.

  • Info 1985, 114 mn, Royaume-Uni / Etats-Unis VO A – ST F
  • Réalisation John Boorman
  • Scénario Rospo Pallenberg
  • Photographie Philippe Rousselot
  • Musique Brian Gascoigne, Junior Homrich
  • Interprétation Powers Boothe (Bill Markham), Meg Foster (Jean Markham), Charley Boorman (Tommy), Estee Chandler (Heather), Dira Paes (Kachiri)....
  • Production John Boorman, Edgar F. Gross et Michael Dryhurst, pour Christel Films et Embassy

l'Auteur

LE POINT DE VUE DE...

Film célèbre en son temps, «La Forêt d'émeraude» a paradoxalement été peu remontré depuis, sans doute du fait d'un déclin de la réputation de son auteur. Il est vrai que son scénario, inspiré par une histoire vraie mais qui finit par hésiter entre la fable et le film d'aventures, laisse à désirer e que le talon d'Achille des films de Boorman, le choix et la direction d'acteurs, y est particulièrement visible. Mais avec le recul, il apparaît aussi qu'il pourrait bien s'agir là du film écologiste par excellence. A mi-chemin entre «La Forêt interdite» de Nicholas Ray (1958) et «Avatar» de James Cameron (2009), Boorman y exprime en effet tous les doutes qui se sont imposés depuis lors quant à la supposée supériorité de la civilisation occidentale, son traitement de la nature et des cultures indigènes.

Norbert Creutz
Norbert Creutz Membre du comité cinéma

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