Dans un futur proche, notre société pratique l'eugénisme à grande échelle: les gamètes des parents sont triés et sélectionnés afin de concevoir in vitro des enfants quasi parfaits...
MEILLEUR FILM AU FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE CATALOGNE (SITGES) 1997
PRIX SPECIAL DU JURY AU FESTIVAL FANTASTIQUE DE GERARDMER 1998
Dans un futur proche, notre société pratique l'eugénisme à grande échelle: les gamètes des parents sont triés et sélectionnés afin de concevoir in vitro des enfants quasi parfaits. Malgré l'interdiction officielle, les entreprises recourent à des tests ADN discrets afin de sélectionner leurs employés, tandis que les personnes conçues naturellement se voient reléguées à des tâches subalternes.
Au centre de recherches spatiales de Gattaca, Jérôme, candidat idéal au patrimoinne génétique impeccable, voit sa vie détruite par un accident. De son côté, Vincent, un enfant "naturel", rêve malgré tout de partir pour l'espace. Ensemble, ils vont tenter de déjouer les lois de Gattaca.
«Gattaca» est un drôle de film de science-fiction dystopique, qui vous plonge comme dans un rêve. Avec l'aide de l'opérateur polonais Slawomir Idziak (emprunté à Krzysztof Kieslowski), du décorateur hollandais Jan Roelfs et du compositeur anglais Michael Nyman (transfuges de Peter Greenaway), Andrew Niccol réussit à transporter le spectateur vraiment ailleurs même si son scénario - une révolte individuelle contre un système totalitaire inhumain, menacée par une enquête qui se resserre tel un étau - paraît déjà plus attendu. Il en découle comme un tiraillement entre un désir de contrôle et un autre d'impureté que le cinéaste peine quelque peu à traduire à l'écran. Dictature du look ou de la science, la résistance de l'humain reste en tous cas le seul sujet qui vaille.