Dans les dernières années du XXe siècle, des milliers d’hommes et de femmes partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves voit le jour : les « répliquants », des androïdes que rien ne peut distinguer de l’être humain. Los Angeles, 2019. Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d’un vaisseau, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont désormais déclarés « hors la loi »...
Dans les dernières années du XXe siècle, des milliers d’hommes et de femmes partent à la conquête de l’espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres. Sur les colonies, une nouvelle race d’esclaves voit le jour : les « répliquants », des androïdes que rien ne peut distinguer de l’être humain. Los Angeles, 2019. Après avoir massacré un équipage et pris le contrôle d’un vaisseau, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont désormais déclarés « hors la loi ».
Quatre d’entre eux parviennent cependant à s’échapper et à s’introduire dans Los Angeles. Un agent d’une unité spéciale, un "blade-runner", est chargé de les éliminer. Selon la terminologie officielle, on ne parle pas d’exécution, mais de retrait...
Film culte s’il en est, Blade Runner décrit un monde dystopique dans lequel toute nature semble exclue. Nous sommes à Los Angeles en 2019, autant dire avant-hier, mais peut-être déjà demain. Au-delà de la beauté de ses décors, de son intrigue qui emprunte autant à la science-fiction qu’au polar – Harrison Ford endossant aisément l’imper de Philip Marlowe –, Blade Runner pose des questions éthiques et métaphysiques vertigineuses. Les « répliquants », ces androïdes créés à l’image de l’homme, ont-ils une conscience, une âme ? En les créant, l’homme s’est-il fait l’égal de Dieu, à ses risques et périls ? A-t-on sur ces créations/créatures le droit de vie et de mort ? La question, ici, n’est plus celle du transhumanisme mais du posthumanisme…