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ENSORCELÉES

CARRIE AU BAL DU DIABLE

Carrie White vit avec sa mère, une fanatique religieuse obsédée par l’idée du péché, tout en poursuivant une scolarité contrariée au lycée Bates High School, où elle est la tête de Turc de ses camarades de classe. Ses premières règles dans les douches scolaires et la manifestation de phénomènes paranormaux en sa présence n’arrangent pas les choses...

Synopsis

l'Histoire

Carrie White vit avec sa mère, une fanatique religieuse obsédée par l’idée du péché, tout en poursuivant une scolarité contrariée au lycée Bates High School, où elle est la tête de Turc de ses camarades de classe. Ses premières règles dans les douches scolaires et la manifestation de phénomènes paranormaux en sa présence n’arrangent pas les choses. Lorsque le beau et populaire Tommy Ross vient contre toute attente lui demander d’être sa cavalière pour le bal de fin d’année, Carrie, d’abord réticente, finit par accepter. Sauf que cette nouvelle forme d’attention n’est évidemment pas du goût de tous et que les dés ont été pipés...

  • Info 1976, 98 minutes, Etats-Unis, VO A – ST F
  • Réalisation Brian De Palma
  • Scénario Lawrence D. Cohen, d'après le roman de Stephen King
  • Photographie Mario Tosi
  • Interprétation Sissy Spacek (Carrie White), Piper Laurie (Margaret White), Amy Irving (Sue Snell), William Katt (Tommy Ross), John Travolta (Billy Nolan), Nancy Allen (Chris Hargensen)
  • Production Paul Monash, pour United Artists

L’AUTEUR 

LE POINT DE VUE DE NORBERT CREUTZ

Premier roman à succès de Stephen King aussitôt porté à l’écran, Carrie, Grand Prix du mythique festival d’Avoriaz en 1977, a fait date dans l’histoire du cinéma fantastique. Même une suite tardive et deux remakes anecdotiques n’ont en rien pu entamer son aura. La réussite tient d’abord à une extraordinaire Sissy Spacek, actrice à la fois si différente et si attachante, tandis que Piper Laurie n’est pas moins mémorable en fanatique religieuse « divesque ». Mais c’est bien sûr l’intelligence et l’audace de mise en scène de Brian De Palma qui font que le film transcende le genre horrifique ainsi que ses éléments indéniablement datés, hissant un conte cruel de la puberté au rang de tragédie moderne. La religion y apparaît certes sous son jour le moins reluisant, mais l’avertissement reste valable : ignorez, réprimez le corps et le retour du refoulé sera terrible !

Norbert Creutz
Norbert Creutz Critique de cinéma