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Dans la ville blanche

Paul, mécanicien à bord d’un cargo, débarque à Lisbonne sans raison particulière. Installé dans une chambre d’hôtel, il vit ce séjour comme une parenthèse dans sa vie, un intermède pendant lequel il éprouve un grand vide existentiel. Il flâne des jours durant dans la ville, filmant avec sa caméra Super-8 des images qu’il envoie à sa femme, en Suisse, accompagnées de lettres relatant ses longues heures de méditation. Il rencontre Rosa, serveuse dans un bar, noue une relation avec elle et en tombe amoureux...

Synopsis

l'Histoire

CÉSAR DU MEILLEUR FILM FRANCOPHONE 1984 

PRIX DU MEILLEUR FILM ÉTRANGER (FOTOGRAMAS, MADRID) 

Paul, mécanicien à bord d’un cargo, débarque à Lisbonne sans raison particulière. Installé dans une chambre d’hôtel, il vit ce séjour comme une parenthèse dans sa vie, un intermède pendant lequel il éprouve un grand vide existentiel. Il flâne des jours durant dans la ville, filmant avec sa caméra Super-8 des images qu’il envoie à sa femme, en Suisse, accompagnées de lettres relatant ses longues heures de méditation. Il rencontre Rosa, serveuse dans un bar, noue une relation avec elle et en tombe amoureux. Agressé et volé au détour d’une rue, il est hospitalisé. Or, sans nouvelles de lui et croyant à un abandon, Rosa quitte le Portugal pour aller travailler en France sans laisser d’adresse… 

  • Info 1982, 108 minutes, Suisse-Portugal, VOSTF
  • Réalisation Alain Tanner
  • Photographie Acácio de Almeida
  • Son Jean-Paul Mugel
  • Musique Jean-Luc Barbier
  • Interprétation Bruno Ganz (Paul), Teresa Madruga (Rosa), José de Carvalho (le patron), Julia Vonderlinn (Elisa)
  • Production Alain Tanner et Paulo Branco

l'Auteur

LE POINT DE VUE DE...

« On fit comme toujours un voyage au loin de ce qui n’était qu’un voyage au fond de soi » écrit Victor Segalen dans Les origines de la statuaire de Chine. A son tour, Dans la ville blanche est un film placé sous le signe de l’errance intérieure. Et cette errance a pour cadre l’un des plus beaux du monde, la ville de Pessoa et de Tabucchi. C’est l’histoire d’un homme à la dérive qui veut faire une expérience hors du temps et de l’espace qui l’aliènent. C’est aussi l’histoire d’une mort et d’une renaissance, d’une perte et d’une reconquête de soi. C’est enfin un film-poème dans lequel Tanner laisse parler la matière, en particulier à travers les images Super-8 qui ponctuent le film comme autant de perceptions subjectives.

Bertrand Bacqué
Bertrand Bacqué Directeur artistique

Débat

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