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EXILÉES

DAUGHTERS OF THE DUST

A l’aube du XXème siècle, une famille gullah, descendants d’esclaves africains, est sur le point de se séparer ; une partie émigre sur le continent américain, alors que les autres choisissent de demeurer sur leur terre d’accueil, des îles au large de la Caroline du Sud. Cette isolation géographique a favorisé l’émergence d’une culture à part, préservant nombre de coutumes d’avant l’esclavage...

Synopsis

l'Histoire

FILM INSCRIT PAR LA LIBRAIRIE DU CONGRÈS AU REGISTRE NATIONAL DU FILM AMÉRICAIN
PRIX DE LA PHOTOGRAPHIE AU FESTIVAL DE
SUNDANCE 1991

A l’aube du XXème siècle, une famille gullah, descendants d’esclaves africains, est sur le point de se séparer ; une partie émigre sur le continent américain, alors que les autres choisissent de demeurer sur leur terre d’accueil, des îles au large de la Caroline du Sud. Cette isolation géographique a favorisé l’émergence d’une culture à part, préservant nombre de coutumes d’avant l’esclavage. Au cours de leur dernière journée ensemble, les réminiscences de trois générations de femmes se mêlent aux voix des ancêtres, à leurs croyances et leurs traditions, en un ultime regard en arrière. Un poème visuel sublime, empreint de mélancolie et d’espoir.

  • Info2018, 106 minutes, Suisse-Belgique, VO F
  • Réalisation et scénario Julie Dash
  • Musique John Barnes
  • Photographie Arthur Jafa
  • Interprétation Cora Lee Day (Nana Peazant, la matriarche), Adisa Anderson (Eli Peazant), Alva Rogers (Eula, femme d’Eli), Tommy Hicks (Mr. Snead, le photographe), Barbara O (Yellow Mary), Bahni Turpin (Iona), Kaycee Moore (Haagar)
  • ProducteursJulie Dash, Arthur Jafa et Steven Jones

l'Auteur

LE POINT DE VUE DE...

Julie Dash réussit ici plusieurs tours de force. Daughters of the Dust est le premier film réalisé par une Afro-Américaine à être distribué au cinéma ; oeuvre culte pour de nombreux cinéphiles, il est inscrit en 2004 au Registre national du film américain. Il offre une source d’inspiration et de fierté à la communauté afro-américaine, et construit une image positive de la femme noire américaine, à qui il donne de multiples voix. Celle-ci occupe tout l’écran, sa beauté déclinée en une myriade de tons de peau, de manières d’être au monde, d’expressions de foi. Daughters of the Dust emmène le spectateur dans une flânerie onirique de toute beauté, un voyage pictural presque sensoriel au sein d’un temps suspendu. Les traditions et les croyances yorubas, amérindiennes, musulmanes et chrétiennes américaines se fondent en une spiritualité profonde, chevillée à l’essence même des êtres.

Briana Berg
Briana Berg Co-responsable de la programmation

Débat

Invité au débat