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Dead man

Dead Man trace l’itinéraire surréaliste d’un comptable ordinaire à travers l’Ouest américain au XIXe siècle. A peine arrivé dans la ville de Machine, William Blake, homonyme du poète (et peintre) romantique anglais, est obligé de fuir, traqué par des mercenaires de tous bords pour avoir tué par inadvertance le fils du grand Manitou local....

Synopsis

l'Histoire

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Dead Man trace l’itinéraire surréaliste d’un comptable ordinaire à travers l’Ouest américain au XIXe siècle. A peine arrivé dans la ville de Machine, William Blake, homonyme du poète (et peintre) romantique anglais, est obligé de fuir, traqué par des mercenaires de tous bords pour avoir tué par inadvertance le fils du grand Manitou local. Sa route croise celle d’un guide spirituel indien du nom de Nobody (« Personne »), qui l’abreuve d’obscures augures. De macchabée en macchabée, sur le chemin de sa destinée inéluctable, le faux poète s’éveille à sa véritable nature.

  • Info 1995, 121 minutes, ALLEMAGNE/JAPON/USA, N/B, VOSTF
  • Réalisation et scénario Jim Jarmusch
  • Photographie Robby Müller
  • Montage Jay Rabinowitz
  • Musique Neil Young
  • Interprétation Johnny Depp (William Blake), Gary Farmer (« Nobody »), Robert Mitchum (John Dickinson), Lance Henriksen (Cole Wilson), Iggy Pop (Salvatore « Sally » Jenko), John Hurt (John Scholfield).
  • Production Demetra J. MacBride & Karen Koch

l'Auteur

LE POINT DE VUE DE...

Dead Man est un road-movie initiatique, profondément imprégné par une symbolique animiste et des références judéo-chrétiennes, qui dénonce en outre l’inacceptable traitement des Amérindiens par les colons. Le « William Blake » de Jarmusch traverse les différents règnes décrits par Dante dans « La Divine Comédie » : enfer, purgatoire, paradis – une œuvre par ailleurs illustrée par le Blake réel à la fin de sa vie. Les nombreuses références au poète et ses écrits, à la mort, à l’âme et sa transformation purificatrice, soulignent la nature transcendante de ce cheminement, qui est magnifié par le noir et blanc et les riffs lancinants de la guitare de Neil Young. La traversée languide d’un monde onirique et absurde, ponctuée d’éclairs de violence comme autant de coups de pistolets traçant une poésie du sang.

Briana Berg
Briana Berg Co-responsable de la programmation