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Dersou Ouzala

Au cœur de la taïga de l’Oussouri, en Sibérie, Dersou Ouzala, chasseur solitaire et nomade depuis la mort de ses enfants et de sa femme, croise au cours de l’année 1902 l’expédition de l’explorateur russe Vladimir Arseniev...

Synopsis

l'Histoire

GRAND PRIX DU FESTIVAL DE MOSCOU EN 1975
OSCAR DU MEILLEUR FILM ÉTRANGER EN 1976

Au cœur de la taïga de l’Oussouri, en Sibérie, Dersou Ouzala, chasseur solitaire et nomade depuis la mort de ses enfants et de sa femme, croise au cours de l’année 1902 l’expédition de l’explorateur russe Vladimir Arseniev, chargé de faire des relevés topographiques de la région. Dersou devient le guide de l’équipe et apprend peu à peu à Arseniev à connaître et à aimer la nature qui les environne.

En échange de cet apprentissage à la fois intuitif et proche de la superstition, Arseniev partage volontiers ses connaissances scientifiques avec son nouvel et étrange ami. Mais le temps de la séparation arrive et les deux hommes réalisent la force des liens qui les unissent désormais...

  • Info 1975, 135 minutes, Union soviétique, Japon
  • Réalisation Akira Kurosawa
  • Scénario Akira Kurosawa et Youri Naguibine, d’après deux récits de Vladimir Arseniev
  • Photographie Asakazu Nakai, Iouri Gantman, Fedor Dobronrarov
  • Son Olga Burkova
  • Musique Isaac Shwartz
  • Interprétation Maxime Mounzouk (Dersou Ouzala), Youri Solomine (Vladimir Arseniev), Svetlana Daniltchenko (Anna, sa femme)
  • Production Nicolai Shozov et Yoichi Matsue, pour Mosfilm/Nippon Herald Production

l'Auteur

LE POINT DE VUE DE...

Basée sur une histoire vraie qui avait fasciné Kurosawa dans sa jeunesse, Dersou Uzala fut proposé par le cinéaste à Mosfilm, dans une période difficile pour lui, après l’échec de Dodes’kaden et la fin des grands studios japonais. Cette histoire d’une amitié entre un trappeur sibérien et un officier géomètre est aussi la rencontre entre deux mondes que tout sépare, celui d’un pragmatisme intimement lié à la nature sauvage et celui d’un scientisme aveuglé par son savoir. Mais aucune naïveté dans la vision de Kurosawa : la nature reste rude, certes magnifiée par ses éléments, mais aussi destructrice qu’imposante. L’homme sage se doit de vivre en intelligence respectueuse avec celle-ci, s’il ne veut périr sous ses assauts meurtriers.

Bertrand Bacqué
Bertrand Bacqué Membre du comité cinéma