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Les Moissons du Ciel (Days of Heaven)

En 1916, Bill, ouvrier dans une fonderie, sa petite amie Abby et sa sœur Linda fuient l'industrielle Chicago vers le sud pour aller faire les moissons au Texas. Voyant là l'occasion de sortir de leur misère, Bill pousse Abby à céder aux avances du riche fermier qui les emploie, atteint d'une maladie incurable. Mais Abby finit par tomber amoureuse du fermier dont l'état de santé se stabilise contre toute attente, ce qui déjoue les plans de Bill...

Synopsis

Présentation du film

l'Histoire

PRIX DE LA MISE EN SCÈNE FESTIVAL DE CANNES 1979

OSCAR DE LA MEILLEURE PHOTO 1978 (NESTOR ALMENDROS

En 1916, Bill, ouvrier dans une fonderie, sa petite amie Abby et sa sœur Linda fuient l'industrielle Chicago vers le sud pour aller faire les moissons au Texas. Voyant là l'occasion de sortir de leur misère, Bill pousse Abby à céder aux avances du riche fermier qui les emploie, atteint d'une maladie incurable. Mais Abby finit par tomber amoureuse du fermier dont l'état de santé se stabilise contre toute attente, ce qui déjoue les plans de Bill.

Après une année d'exil de ce dernier, l'inévitable affrontement entre les deux hommes force Bill et Abby à s'enfuir à nouveau, abandonnant la petite Linda, qui fut le seul témoin de leur drame, à un sort incertain.

  • Info 1978, 94 mn, Etats-Unis VO A – ST F
  • Réalisation et scénario Terrence Malick
  • Photographie Néstor Almendros, Haskell Wexler
  • Musique Ennio Morricone
  • Interprétation Richard Gere (Bill), Brooke Adams (Abby), Sam Shepard (The Farmer), Linda Manz (Linda), Robert J. Wilke (le contremaître), Stuart Margolin (contremaître de l'usine)...
  • Production Bert Schneider, Harold Schneider et Jacob Brackman, pour Paramount

l'Auteur

LE POINT DE VUE DE...

Après «La Balade Sauvage (Badlands)», film sur un tueur en série d'une douceur paradoxale, Terrence Malick se devait de viser encore plus haut. Dans «Les Moissons du ciel», cet ex-professeur de philosophie ne propose rien moins qu'une métaphore de la condition humaine axée sur l'idée d'un paradis perdu. Qu'il ait remporté le prix du meilleur réalisateur à Cannes en 1979 (l'année d' «Apocalypse Now» et du «Tambour») dit bien sa réussite. Rarement la beauté et la cruelle indifférence du monde avaient été exprimées avec un tel art. D'un simple épi de blé qui pousse à un incendie qui fait rage, la nature y devient le décor mystérieux d'une tragédie passant de l'esclavage moderne à une utopie de liberté vite réprimée par les lois de la société. Magique.

Norbert Creutz
Norbert Creutz Membre du comité cinéma

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