Deux explorateurs ethnobotanistes partent en quête d’une plante sacrée à une quarantaine d’années de distance avec le même chaman dans l’impénétrable forêt d’émeraude amazonienne...
Deux explorateurs ethnobotanistes partent en quête d’une plante sacrée à une quarantaine d’années de distance avec le même chaman dans l’impénétrable forêt d’émeraude amazonienne. La remontée du fleuve devient un fascinant retour dans le temps, une quête initiatique intérieure à la manière d’Apocalypse Now, hypnotique et déroutante.
A l’oreille, en plus de l’envoutante cacophonie du bestiaire invisible, on y parle cubeo, huitoto, wanano, ticuna, espagnol, portugais, allemand, catalan et latin… Avec son final hallucinatoire, le film se termine en forme de clin d’œil psychédélique au couloir du temps de 2001, l’Odyssée de l’Espace. Deux plans noir/blanc me restent dans la rétine : celui qui marque le passage d’un temps à un autre au fil de l’eau sans aucun artifice technique et le dernier avec la nuée des papillons permettant de valider l’évolution intérieure du protagoniste. Du grand cinéma !