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Mary Shelley’s Frankenstein

En 1794, le capitaine Walton s'échoue en cherchant à atteindre le pôle Nord et recueille un étranger à son bord. Ce dernier, Victor Frankenstein, lui raconte alors l'histoire de sa vie depuis son enfance à Genève. Poursuivant ses études de médecine à Ingolstadt, en Bavière, il y a mené à bien un projet abandonné par son professeur, donnant vie à une créature composée de parties de personnes décédées...

Synopsis

l'Histoire

En 1794, le capitaine Walton s'échoue en cherchant à atteindre le pôle Nord et recueille un étranger à son bord. Ce dernier, Victor Frankenstein, lui raconte alors l'histoire de sa vie depuis son enfance à Genève. Poursuivant ses études de médecine à Ingolstadt, en Bavière, il y a mené à bien un projet abandonné par son professeur, donnant vie à une créature composée de parties de personnes décédées.

Puis, s'étant rendu compte que son expérience était une abominable erreur, il l'avait abandonnée à son sort. Contre toute attente, la créature a survécu, apprenant même à lire et écrire. Mais son apparence monstrueuse lui a valu d'être rejetée par la société. Elle a alors décidé de se venger de son créateur en tuant tous ceux qu'il aimait.

  • Info 1994, 123 minutes, Royaume-Uni / Etats-Unis VO A – ST F
  • Réalisation Kenneth Branagh
  • Scénario Steph Lay, Frank Darabont, d'après le roman de Mary Shelley
  • Photographie Roger Pratt
  • Musique Patrick Doyle
  • Interprétation Kenneth Branagh (Victor Frankenstein), Robert De Niro (la créature), Helena Bonham-Carter (Elizabeth), Tom Hulce (Henry Clerval), Aidan Quinn (capitaine Walton), Ian Holm (baron Frankenstein)
  • Production Francis Ford Coppola, James V. Hart, John Veitch pour American Zoetrope et TriStar Pictures

l'Auteur

LE POINT DE VUE DE...

Suite au triomphe de son «Bram Stoker's Dracula» (1992), Francis Ford Coppola s'est lancé dans un projet analogue avec un «Frankenstein» voulu plus fidèle au texte d'origine que toutes les versions précédentes. Tant Coppola que le scénariste Frank Darabont ont cependant regretté d'avoir confié leur bébé à Kenneth Branagh, et on comprend vite pourquoi : troquant la finesse pour l'élan, tirant la couverture à lui, kitsch et grandiloquent, Branagh y apparaît tout le contraire d'un cinéaste réfléchi et discipliné. Par contre, si le cinéphile se doit de préférer James Whale et Terence Fisher, il faut reconnaître que cette vision Sturm und Drang ne correspond pas si mal que ça au roman né de l'esprit fiévreux de la jeune Mary Shelley, origine du mythe de ce "Prométhée moderne".

Norbert Creutz
Norbert Creutz Membre du comité cinéma

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