En 1794, le capitaine Walton s'échoue en cherchant à atteindre le pôle Nord et recueille un étranger à son bord. Ce dernier, Victor Frankenstein, lui raconte alors l'histoire de sa vie depuis son enfance à Genève. Poursuivant ses études de médecine à Ingolstadt, en Bavière, il y a mené à bien un projet abandonné par son professeur, donnant vie à une créature composée de parties de personnes décédées...
En 1794, le capitaine Walton s'échoue en cherchant à atteindre le pôle Nord et recueille un étranger à son bord. Ce dernier, Victor Frankenstein, lui raconte alors l'histoire de sa vie depuis son enfance à Genève. Poursuivant ses études de médecine à Ingolstadt, en Bavière, il y a mené à bien un projet abandonné par son professeur, donnant vie à une créature composée de parties de personnes décédées.
Puis, s'étant rendu compte que son expérience était une abominable erreur, il l'avait abandonnée à son sort. Contre toute attente, la créature a survécu, apprenant même à lire et écrire. Mais son apparence monstrueuse lui a valu d'être rejetée par la société. Elle a alors décidé de se venger de son créateur en tuant tous ceux qu'il aimait.
Suite au triomphe de son «Bram Stoker's Dracula» (1992), Francis Ford Coppola s'est lancé dans un projet analogue avec un «Frankenstein» voulu plus fidèle au texte d'origine que toutes les versions précédentes. Tant Coppola que le scénariste Frank Darabont ont cependant regretté d'avoir confié leur bébé à Kenneth Branagh, et on comprend vite pourquoi : troquant la finesse pour l'élan, tirant la couverture à lui, kitsch et grandiloquent, Branagh y apparaît tout le contraire d'un cinéaste réfléchi et discipliné. Par contre, si le cinéphile se doit de préférer James Whale et Terence Fisher, il faut reconnaître que cette vision Sturm und Drang ne correspond pas si mal que ça au roman né de l'esprit fiévreux de la jeune Mary Shelley, origine du mythe de ce "Prométhée moderne".