Ne meurs pas sans me dire où tu vas met en scène Leopoldo, projectionniste dans un petit cinéma de Buenos Aires qui va bientôt fermer, et inventeur à ses nombreuses heures perdues. Rien ne l’intéresse, sauf ses expérimentations et une plante qu’il emmène partout avec lui. Sa dernière invention est une machine qui enregistre et retranscrit en images les rêves nocturnes. L’appareil va fonctionner au-delà de ses espoirs les plus fous et chambouler sa vie désenchantée ...
Leopoldo, projectionniste dans un petit cinéma de Buenos Aires qui va bientôt fermer, est inventeur à ses nombreuses heures perdues. Rien ne l’intéresse, sauf ses expérimentations et une plante qu’il emmène partout avec lui. Sa dernière invention est une machine qui enregistre et retranscrit en images les rêves nocturnes. L’appareil va fonctionner au-delà de ses espoirs les plus fous et chambouler sa vie désenchantée : la femme dont il rêve, puis qu’il voit à l’écran, lui apparaît ensuite dans la réalité. Et ce pur esprit lui raconte avoir été son épouse dans leur vie antérieure – dans laquelle il aurait participé à l’invention du cinématographe – et propose de lui réapprendre à aimer.
Comme dans tous les films de Subiela, la transcendance est au cœur de Ne meurs pas sans me dire où tu vas ; elle est toujours liée à la rencontre de la Femme, l’âme sœur. L’amour est ce qui grandit l’être humain, ce qui survit au passage du temps et même à la mort, et la seule chose qui donne sens à la vie terrestre. L’amour, et l’imagination qu’elle nourrit : « Sans rêves, nous ne sommes qu’un tas de tripes et de peurs », dit Leopoldo. Une magnifique déclaration d’amour au cinéma, lieu par excellence de l’imaginaire et du réenchantement du réel, et au pouvoir d’aimer.