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ORFEU NEGRO

Sur fond de Carnaval de Rio et de cérémonies candomblés afro-brésiliens, Marcel Camus réinvente une transposition moderne du mythe grecque d'Orphée et d'Eurydice. Orfeo est conducteur de tramway à Rio. Eurydice est une jeune campagnarde arrivant à la ville pour se réfugier chez sa cousine Serafina et échapper ainsi aux menaces d’un inconnu. Tous deux se rencontrent la veille du carnaval. Pour éviter à Eurydice la jalousie de Mira, la fiancée d'Orfeo, Serafina lui prête son propre déguisement. Orphée et Eurydice vont s'aimer au milieu d'une ville en liesse. Mais le lendemain, elle sera démasquée. 

Synopsis

l'Histoire

Sur fond de Carnaval de Rio et de cérémonies candomblé afro-brésiliennes, Marcel Camus réinvente une transposition moderne du mythe grec d'Orphée et d'Eurydice. Orfeo est conducteur de tramway à Rio. Eurydice est une jeune campagnarde arrivant à la ville pour se réfugier chez sa cousine Serafina et échapper ainsi aux menaces d’un inconnu. Tous deux se rencontrent la veille du carnaval. Pour éviter à Eurydice la jalousie de Mira, la fiancée d'Orfeo, Serafina lui prête son propre déguisement. Orphée et Eurydice vont s'aimer au milieu d'une ville en liesse. Mais le lendemain, elle sera démasquée.

  • Info 1959 France/Italie/Brésil, 105 minutes, VO P – ST F
  • Réalisation Marcel Camus
  • Scénario Jacques Viot, Marcel Camus
  • Musique Antònio Carlos Jobim et Luiz Bonfa
  • Interprétation Marpessa Dawn (Eurydice), Breno Mello (Orfewo), Marcel Camus (Ernesto), Loudes de Oliveira (Reine du jour), Léa Garcia (Reine de la nuit),

l'Auteur

LE POINT DE VUE DE...

Le film est tiré de la pièce Orfeu da Conceição (1956) écrite par le poète et diplomate Vinicius de Moraes que le musicien Antonio Carlos Jobim met en musique avec Luis Bonfa. Marcel Camus l’adapte au cinéma avec des acteurs qui n’étaient qu’amateurs. Breno Mello (Orfeo) était même joueur au Fluminense Football Club. Avec ses incontournables tubes de  bossa nova, le film va favoriser la diffusion planétaire de ce style musical comme le fera aussi plus tard Un homme et une femme (1966). Dans ses mémoires, Barack Obama cite Orfeu Negro comme une œuvre ayant donné la force à sa mère, dans un contexte raciste, d'épouser un Noir, par sa représentation chaleureuse de la communauté noire brésilienne et la promesse d'une autre vie. La scène finale des enfants jouant et dansant face au lever du soleil rappelle le mythe de l’éternel recommencement. Un film culte.

Emmanuel Tagnard
Emmanuel Tagnard Membre du comité cinéma

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