Thomas Avery (Martin Sheen), apprend la mort de son fils, alors que celui-ci marchait sur le chemin de Compostelle. Vivant aux Etats-Unis, d’un naturel plutôt individualiste, il n’avait plus de contact avec son fils. Alors qu’il se rend à Saint-Jean-Pied-de-Port afin de reconnaître et ramener son corps, il décide de transporter lui-même les cendres de son fils à Compostelle...
Thomas Avery (Martin Sheen), apprend la mort de son fils, alors que celui-ci marchait sur le chemin de Compostelle. Vivant aux Etats-Unis, d’un naturel plutôt individualiste, il n’avait plus de contact avec son fils. Alors qu’il se rend à Saint-Jean-Pied-de-Port afin de reconnaître et ramener son corps, il décide de transporter lui-même les cendres de son fils à Compostelle. Il s’engage sur ce pèlerinage pour une marche de 800 km. Ce périple, les rencontres qu’il y fera le changeront intérieurement, à jamais.
Thomas Avery apprend la mort de son fils, par téléphone, alors qu’il est en train de jouer au golf. Cette scène d’ouverture du film d’Emilio Estevez résume assez bien d’où part le père pour aller à la rencontre de son fils décédé dans d’étranges circonstances et avec qui il n’entretenait plus de rapports. La quête intérieure est ici entièrement liée à la marche, au pèlerinage, à la notion de rencontres sur la route. Petit à petit, une transformation va s’opérer et l’ophtalmologue (sic) américain, cartésien et individualiste va découvrir l’importance d’une approche plus spirituelle de la vie. Des émotions fortes, de magnifiques paysages tout aussi sinueux que le parcours intérieur d’un père sur les traces d’un fils décédé.