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PASSIONNÉES

THÉRÈSE

Lisieux, fin du XIXème siècle. Monsieur Martin est très lié à ses deux filles cadettes, Céline et Thérèse. Les deux aînées sont au Carmel et Thérèse rêve d’y entrer elle aussi. Elle arrive à convaincre son père de sa vocation et de sa foi et tous deux entament les démarches nécessaires pour obtenir l’autorisation d’entrer au Carmel...

Synopsis

l'Histoire

PRIX SPÉCIAL DU JURY CANNES 1986
CÉSAR DU MEILLEUR FILM/RÉALISATEUR/ SCÉNARIO 1986
CÉSAR DU MEILLEUR ESPOIR FÉMININ :
CATHERINE MOUCHET

Lisieux, fin du XIXème siècle. Monsieur Martin est très lié à ses deux filles cadettes, Céline et Thérèse. Les deux aînées sont au Carmel et Thérèse rêve d’y entrer elle aussi. Elle arrive à convaincre son père de sa vocation et de sa foi et tous deux entament les démarches nécessaires pour obtenir l’autorisation d’entrer au Carmel. Cependant, elle se heurte aux réticences de la mère supérieure qui la juge trop jeune ainsi qu’au refus du clergé local, curé et évêque. Leurs efforts les mènent jusqu’au pape que Thérèse n’hésite pas à interpeller. Rayonnante, elle fait enfin son noviciat avant de devenir soeur Thérèse de l’Enfant Jésus, découvrant la discipline carmélite et les durs travaux quotidiens...

  • Info 1986, 90 minutes, France, VO F
  • Réalisation Alain Cavalier
  • Scénario Alain Cavalier et Camille de Casabianca
  • Photographie Philippe Rousselot
  • Musique Jacques Offenbach et Gabriel Fauré
  • Interprétation Catherine Mouchet (Thérèse), Aurore Prieto (Céline), Sylvie Habault (Pauline), Mona Heftre (Marie), Hélène Alexandridis (Lucie)
  • Production Maurice Bernart / AFC - Films A2 - CNC

l'Auteur

LE POINT DE VUE DE...

Avec Thérèse, prix spécial du Jury à Cannes en 1986, Alain Cavalier dépouille, au propre comme au figuré, l’image de la sainte de la pompe qui l’entoure. S’il repart des manuscrits autobiographiques, il les allège des formules ampoulées du XIXème siècle. Quant à l’image, elle s’inspire des peintres de Port-Royal, comme Philippe de Champaigne, ou des fonds d’Edouard Manet : un décor réduit au strict minimum, quelques accessoires (une table, des chaises, un lit) disposés devant un grand « cyclo » aux teintes dégradées. Et pourtant rien d’austère dans Thérèse, beaucoup de vie, de joie, de rires, malgré la maladie et la mort qui rodent. En disciple de Bresson, Cavalier va droit à l’essentiel et donne un visage neuf à la vie religieuse et à la sainteté.

Bertrand Bacqué
Bertrand Bacqué directeur artistique

Débat

Invité au débat