Valentine, jeune mannequin et étudiante à Genève, ramène chez son propriétaire une chienne égarée qu'elle vient de blesser avec sa voiture...
Valentine, jeune mannequin et étudiante à Genève, ramène chez son propriétaire une chienne égarée qu'elle vient de blesser avec sa voiture. Elle découvre que son maître est un ancien juge, misanthrope et solitaire, dont le passe-temps consiste à écouter illégalement les conversations téléphoniques de ses voisins Après des débuts difficiles, ils finissent toutefois par se lier d'amitié. La méfiance s'estompe peu à peu, permettant l'échange de confidences de plus en plus intimes.
Une main invisible – celle de Dieu ou celle du réalisateur démiurge – nous permet d’assister aux croisements de destins, aux vies interconnectées et à la force des synchronicités. Certains plans de cette œuvre au souffle fraternel restent gravés en mémoire, comme l’avant-dernier : le visage de Jean-Louis Trintignant à travers la vitre brisée. César de la meilleure musique de film en 1995, Zbigniew Preisner avait déjà signé l’envoûtante bande originale de La Double vie de Véronique, qui révéla la grâce d’Irène Jacob. La scène du démontage de l’affiche géante avait été tournée devant l’immeuble où mes parents résident. Le fait d’avoir assisté aux différentes prises de vue en plein été ne m’a pas empêché de ressentir une forte émotion en visionnant l’enchaînement de cette séquence automnale. Magie du cinéma !
