Yeelen retrace un parcours initiatique à une époque non définie. Un jeune homme, Nianankoro, va recevoir le savoir destiné à lui assurer la maîtrise des forces qui l'entourent, cette connaissance que les Bambaras se transmettent depuis toujours...
Yeelen retrace un parcours initiatique à une époque non définie. Un jeune homme, Nianankoro, va recevoir le savoir destiné à lui assurer la maîtrise des forces qui l'entourent, cette connaissance que les Bambaras se transmettent depuis toujours. Le père, Soma, ne supporte pas de voir son fils renier ce pourquoi il vit avec les autres sorciers du désert et décide de le traquer à mort...
Yeelen (La Lumière) propose une fable universelle sur la transmission empêchée. C’est à la fois un récit initiatique, semé d’épreuves et d’embûches, et une tragédie qui voit l’affrontement d’un père et d’un fils – sauvé par sa mère. Comme Souleymane Cissé le dit lui-même : « Quant aux films ethnographiques européens, c’est vrai que Yeelen a en partie été fait contre eux. J’ai voulu répondre à un regard extérieur, à un regard blanc de savants et de techniciens, à un regard étranger qui avait parfois tendance à prendre les Africains pour des objets, pour des animaux que l’on montre dans leurs rites un peu exotiques. J’ai voulu redonner aux rituels leurs charmes et leur beauté. » Avec des moyens limités, Souleymane Cissé insuffle à son drame épique une beauté sidérante où le recours au symbole et à la magie lui permettent de réenchanter le monde.