Los Angeles, fin des années 60. La contestation grandit dans les milieux universitaires. Accusé à tort d'avoir tué un policier lors d'une manifestation agitée, Mark prend la fuite à bord d'un avion de tourisme. En plein cœur du désert, il rencontre Daria, secrétaire et maîtresse d'un promoteur immobilier, en route pour la vallée de la Mort...
Los Angeles, fin des années 60. La contestation grandit dans les milieux universitaires. Accusé à tort d'avoir tué un policier lors d'une manifestation agitée, Mark prend la fuite à bord d'un avion de tourisme. En plein cœur du désert, il rencontre Daria, secrétaire et maîtresse d'un promoteur immobilier, en route pour la vallée de la Mort. Les deux jeunes gens s'éprennent l'un de l'autre et passent une nuit d'amour inoubliable à Zabriskie Point. Mark veut absolument retourner à Los Angeles. Il est décidé à rendre l'avion à son propriétaire...
Zabriskie Point commence et s’achève par deux séquences parmi les plus belles du cinéma. Si l’on cite souvent la fin, véritable prouesse cinématographique qui décrit la vision apocalyptique de Daria, jamais sans doute n’a-t-on aussi bien filmé les meetings étudiants, comme le montre un début de film quasi documentaire. Entre deux, les personnages se livrent à une véritable quête spirituelle, en réaction au monde consumériste et violent qui les entoure. Si la dimension flower power de Zabriskie Point peut sembler datée, Antonioni, témoin lucide des mutations en cours, nous livre aussi ses espoirs de renouveau et d’utopie. Il le fait avec une maestria unique, un sens plastique hors du commun, nourri par son fantasme d’Amérique.
