Quatre ans après un tragique accident qui a tué ses deux enfants, le docteur Chris Nielsen est à son tour
Victime d'un accident mortel. Alors qu'il se retrouve dans l'au-delà, sa femme Annie sombre dans une profonde dépression et se suicide. Evoluant dans un paradis de sa propre imagination – composé à partir des œuvres d’art classiques restaurées par sa femme – Chris apprend la nouvelle et décide aussitôt de la retrouver dans les bas-fonds de l'au-delà...
Quatre ans après un tragique accident qui a tué ses deux enfants, le docteur Chris Nielsen est à son tour victime d'un accident mortel. Alors qu'il se retrouve dans l'au-delà, sa femme Annie sombre dans une profonde dépression et se suicide. Evoluant dans un paradis de sa propre imagination – composé à partir des œuvres d’art classiques restaurées par sa femme – Chris apprend la nouvelle et décide aussitôt de la retrouver dans les bas-fonds de l'au-delà. Ignorant les avertissements de son ange gardien, Chris s'aventure alors dans un enfer qui n'est autre que le reflet de l'égocentrisme d'Annie, au risque de s'y perdre lui aussi.
Film qui a divisé, trouvant de farouches détracteurs parmi la critique mais aussi un certain nombre de fans fidéles, Au-delà des rêves constitue une très rare tentative de représentation cohérente de l'au-delà. Si le roman de départ de Richard Matheson (1984) et le scénario qu'en a tiré Ron Bass présentent clairement des limites sentimentalo-new age, le film bénéficie par contre immensément du talent visionnaire de Vincent Ward, qui a pu s'en donner à cœur joie à la tête d'un gros budget. Rarement effets spéciaux furent mieux employés que dans le rendu pictural de cet au-delà où l'on ne croise pas par hasard Max von Sydow (le héros du Septième sceau de Bergman) et le réalisateur trompe-la-mort Werner Herzog. Visuellement inoubliable, le résultat peut aussi toucher par sa relecture moderne (et chrétienne) du mythe d'Orphée.