Trois individus, un homme et deux femmes, se retrouvent dans un salon. Ne sachant pas combien de temps ils resteront coincés en ce lieu, ils font connaissance. Au fil de leurs échanges chacun va confesser son histoire et subir le jugement des autres.
Greti, le personnage central d’(Im)mortels, est la grand-mère de la documentariste, dont elle a toujours été proche et qu’elle filme depuis une décennie. Caméra à l’épaule, Lila Ribi suit cet être aimé dans son quotidien, la dévoilant avec pudeur mais sans fard. Bien que centré sur Greti, le film se fait à deux, la réalisatrice étant présente par la voix et parfois à l’image ; les rapports entre grand-mère et petite-fille sont candides, authentiques, et touchants. Des plans fixes, dans lesquels on les voit côte à côte, transmettent le sentiment de leur relation, du passage des générations, et du flux de l’existence.
Jeune étudiant dans une université bouddhique, Shirô est amoureux de Yukiko, la fille de son professeur. Au retour d’une visite chez elle et ses parents, la voiture conduite par son camarade Tamura, sorte de double inquiétant, entre en collision avec un jeune yakuza. L’homme est tué sur le coup. Tamura conserve son sang-froid devant l’accident et prend la fuite ; Shirô, lui, est hanté par le remord. Il n’est pas le seul à avoir commis des crimes dans ce récit, qui devient de plus en plus complexe. Et tous les personnages paieront cher leurs actes après leur mort...
C’est l’histoire de deux jeunes femmes, les deux faces d’une même médaille : Véronique la française et Weronika la polonaise. Elles n’ont rien en commun et pourtant, elles sont identiques et possèdent la même malformation cardiaque. « J'ai l'impression que je ne suis pas seule » chuchote Weronika à son père. La jeune fille chante avec une voix étrange, presqu'irréelle. Plus tard, elle aperçoit sur la place du Marché de Cracovie, son double, Véronique venue en touriste....