La petite ville de Bedford Falls est en émoi. Chaque habitant prie pour le cas désespéré de George Bailey, qui a tenté de mettre fin à ses jours. Les prières montent au ciel, où l'on décide de dépêcher sur Terre l'ange de seconde classe Clarence, afin de sortir Bailey de ce mauvais pas. Chemin faisant, Clarence prend connaissance du passé de George et se rend compte que le malheureux a consacré toute sa vie à faire le bien. Sans discontinuer, il s'est effacé pour privilégier le bonheur des siens et aider les autres. Une ultime malversation de Potter, un banquier cupide, a conduit George au bord de la faillite. Devenu odieux avec ses proches, George a pris la décision de se suicider...
La petite ville de Bedford Falls est en émoi. Chaque habitant prie pour le cas désespéré de George Bailey, qui a tenté de mettre fin à ses jours. Les prières montent au ciel, où l'on décide de dépêcher sur Terre l'ange de seconde classe Clarence, afin de sortir Bailey de ce mauvais pas. Chemin faisant, Clarence prend connaissance du passé de George et se rend compte que le malheureux a consacré toute sa vie à faire le bien. Sans discontinuer, il s'est effacé pour privilégier le bonheur des siens et aider les autres. Une ultime malversation de Potter, un banquier cupide, a conduit George au bord de la faillite. Devenu odieux avec ses proches, George a pris la décision de se suicider...
La Vie est belle (It’s a Wondeful Life, 1946), à ne surtout pas confondre avec le film de Roberto Benigni (La vita è bella, 1997), est l’un des plus beaux, sinon le plus beau film de Noël, que l’on peut consommer sans modération tout au long de l’année. Fable sociale mâtinée de fantastique qui a pour thème l’importance de la solidarité humaine et la responsabilité de chacun – dans les plus petits gestes comme dans les élans les plus généreux –, ce film nous fait entrevoir aussi, d’une façon aussi comique que tragique, la présence des anges parmi nous. Car Clarence, l’ange de seconde classe (interprété par Henry Tavers), est aussi important dans ce film que Georges Bailey (James Stewart), son épouse Mary Hatch (Donna Reed) ou leur antagoniste Mr. Potter (Lionel Barrymore). S’il commence comme une comédie débonnaire, le dernier quart d’heure du film, d’une grande noirceur, nous fait percevoir ce que le monde deviendrait si un seul venait à manquer. Grâce à cette vision sinistre mais nécessaire, l’ange Clarence gagnera ses ailes au Paradis.