Elevé par sa tante, le jeune Benedetto Parisi tombe du haut d’un mur, le jour de sa première communion...
Elevé par sa tante, le jeune Benedetto Parisi tombe du haut d’un mur, le jour de sa première communion. Mais il en réchappe sans une seule égratignure, ce qui fait de lui un miraculé, voué pour sa vie à son saint patron, Eusebio. A 40 ans, homme à tout faire dans un convent de moines, il est libéré par le père supérieur qui doute de sa vocation. Benedetto se retrouve dès lors confronté au monde…
Comme comédien, sa réputation n’était plus à faire. Nino Manfredi, son nom, brillait en lettres d’or sur les affiches des nombreux films qu’il a interprétés. En revanche, personne ne l’attendait en tant que réalisateur. D’autant plus pour ce premier long métrage, cela même s’il avait auparavant signé un sketch du film L’Amore difficile (1963). Ajoutons aussi qu’avec Per Grazia ricevuta, Nino Manfredi, également auteur du sujet et scénariste, n’a pas choisi la simplicité. Non, il s’attaque à une thématique des plus délicates en Italie, celle de la foi et de l’éducation religieuse. Et à l’aube des années 70, il fallait oser ! Mais il le fait avec délicatesse, grâce, sans acrimonie et subtilité dans la critique. Per Grazia ricevuta est une pépite, une perle qui fait rire autant que réfléchir. Un miracle de film à ne pas rater qui prouve que Nino Manfredi était aussi un grand réalisateur.