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COMBATTANTES

PROCÈS DE JEANNE D’ARC

Un préambule au générique montre la mère de Jeanne d’Arc qui, en 1456, vient lire devant les prélats assemblés à Notre-Dame de Paris une requête pour la révision du procès de sa fille. Puis, retour à Rouen, en 1431, pour le procès...

Synopsis

l'Histoire

PRIX SPÉCIAL DU JURY FESTIVAL DE CANNES 1962

Un préambule au générique montre la mère de Jeanne d’Arc qui, en 1456, vient lire devant les prélats assemblés à Notre-Dame de Paris une requête pour la révision du procès de sa fille. Puis, retour à Rouen, en 1431, pour le procès. Devant ses juges partagés, Jeanne fait face avec simplicité en affirmant l’authenticité de sa mission ; les Anglais qui veulent sa perte se livrent à de sourdes pressions. Scènes de prison. Abjuration puis rétractation de Jeanne. Condamnée pour parjure, elle meurt sur le bûcher.

  • Info 1962, 65 minutes, France, VO F
  • Scénario et réalisation Robert Bresson
  • Photographie Léonce-Henri Burel
  • Musique Francis Seyrig
  • Interprétation Florence Carrez (Jeanne d’Arc), Jean-Claude Fourneau (Cauchon), Roger Honorat (Jean Beaupère), Marc Jacquier (Jean Lemaître)
  • Production Agnès Delahaie

l'Auteur

LE POINT DE VUE DE BERTRAND Bacqué

« Films lents où tout le monde galope et gesticule ; films rapides où l’on bouge à peine » déclarait Bresson dans ses Notes sur le cinématographe. S’il l’on retient définitivement quelque chose du formidable Procès de Jeanne d’Arc, c’est la vivacité des échanges entre Jeanne et ses juges – science inégalée des rythmes selon Robert Bresson. Les répliques de Jeanne sont comme des flèches qui touchent en plein coeur : « Croyez-vous à la grâce de Dieu ? – Si je n’y suis, que Dieu m’y mette, et si j’y suis, que Dieu m’y tienne ! » Là où Dreyer filmait les visages, Bresson restitue la vigueur d’une parole grâce à la virtuosité du montage. Aujourd’hui encore, c’est l’étonnante actualité du Procès – une femme seule contre des hommes – qui frappe.

Bertrand Bacqué
Bertrand Bacqué directeur artistique

Débat

Invité au débat