Lucia, mère célibataire, bataille pour trouver un juste équilibre entre sa fille adolescente, une histoire d’amour compliquée et sa carrière de géomètre. Son avenir professionnel se voit compromis lorsqu’elle réalise que la future construction d’un important bâtiment s’avère être dangereuse pour l’environnement en raison des cartes topographiques inexactes du conseil municipal...
Lucia, mère célibataire, bataille pour trouver un juste équilibre entre sa fille adolescente, une histoire d’amour compliquée et sa carrière de géomètre. Son avenir professionnel se voit compromis lorsqu’elle réalise que la future construction d’un important bâtiment s’avère être dangereuse pour l’environnement en raison des cartes topographiques inexactes du conseil municipal. Par peur de perdre son travail, elle décide de garder le silence sur cette découverte. Mais une mystérieuse étrangère tente alors de la convaincre de tenir tête à ses supérieurs et recommande la construction d’une église sur le site. Voilà Lucia mise à dure épreuve...
Auteur au statut un peu flottant, qui a choisi le terrain si délicat de la comédie, Gianni Zanasi confirme une originalité certaine dans Troppa grazia. Loin des grosses ficelles de la comédie populaire, il préfère des situations légèrement surréalistes, comme ici cette Vierge Marie qui apparaît à une trentenaire pour lui poser un cas de conscience. Tout n’est pas à prendre au pied de la lettre, et le film peut se déployer à la fois sur un plan réaliste et symbolique. Faut-il avoir grandi dans la religion catholique pour le comprendre ? Et s’il s’agissait simplement de la foi en la Vérité et la Justice, commune à tous les lanceurs d’alerte face aux petits arrangements de corrompus ? Grâce à l’interprétation de l’extraordinaire Alba Rohrwacher, on se laisse emporter, quitte à fermer les yeux sur certaines maladresses de scénario et de mise en scène.
